Calendar Piece III, Phase I: All Saints, 2011
365 Inkjet photographic prints, 13 x 18 cm (each)
Installation view, Meessen De Clercq, Brussels, 2012


In 2011, the artist photographed hundreds of names carved by strangers in public places, on benches, trees, in the streets. Once he had covered them in gold leaf, the first names were photographed, and 365 of them were selected by the artist to produce a universal calendar. The places where these names were discovered and photographed are primarily places of rest or observation. Public places, at any rate: places where people want to record their presence, be part of it, express themselves, exist.

Samyn likes the idea of elevating wanderers to the status of saints. The only rules applied to the way they are hung is according to the months (we see 12 groups of 28 to 31 photographs). This was an opportunity for the artist to question the deepest intimacy in public spaces, by opening up as many interpretations as possible, including a reflection on the privatisation of public open spaces, the introduction of the marvelous into everyday life, multiculturalism (alongside typically Western names, there is a flourish of names that typically sound Arabic, Turkish or Anglo- Saxon, etc.), the relationship with delinquency, expression and communication of feelings in the city.


Durant l’année 2011, l’artiste a recensé des centaines de prénoms gravés par des inconnus dans l’espace public, sur des bancs, des arbres, dans la rue. Après avoir été recouverts à la feuille d’or, les prénoms ont été photographiés et 365 d’entre eux sélectionnés par l’artiste pour constituer un calendrier universel. Les lieux où ont été découverts et photographiés ces prénoms sont principalement des lieux de repos ou d’observation. Des lieux publics en tout cas. Des lieux dans lesquels on veut s’inscrire, s’intégrer, s’exprimer, exister.

Fabrice Samyn aime l’idée d’élever les errants à la posture de saints. La seule classification qui régit leur accrochage suit la logique des mois (on retrouve donc 12 ensembles constitués de 28 à 31 photos). Il s’agit pour l’artiste de questionner dans un même élan l’intimité profonde et l’espace public en ouvrant de nombreuses lectures possibles, que ce soit une réflexion sur la privatisation de l’espace public, l’introduction du merveilleux dans la vie quotidienne, le multiculturalisme (aux côtés des prénoms typiquement occidentaux fleurissent des prénoms à consonances arabe, turque, anglo-saxonne…), le rapport à la délinquance, l’expression et la communication de ses sentiments dans la cité, entre autres.