To Sit and See Light as a Feather, 2022
Wool, bone, wood, feather, gold


Sit and See Light as a Feather is a performative installation that invites the viewer to participate in a one minute, timed meditation in the presence of the sculpture. The installation is built of different sculptural elements: on a rug, facing each other, a stool with a bougeoir, and a candle shaped by the assemblage of a human bone and a feather from an Amazonian parrot.  Adjacent to the feather and bone construction is a stool produced from the remnant branches of The Fallen Tree of Knowledge, a monumental sculpture recently exhibited at the Fine Arts Museum in Brussels. On the stool’s surface are worm-like traces of bark beetles. The traces resemble smart chips in the apple wood, and have been gilded with gold sourced from recycled computers. It is widely known that the deep mining that is necessary to produce technology is a continued threat to the environment. The dramatic spread of the bark beetle causing the death of a drastic part of European forest is itself a result of global warming and intensive agroforestry. We keep on having to challenge the “Fall of Paradise”: the irony of relying on our inexhaustible quest for wealth, communication and knowledge to the point of destroying its source. On that seat, the viewer contemplates the bone of a human arm. This normally invisible part of our body, kept in the darkness of our flesh, is here over mounted by the lightness of a parrot feather from the Amazon. The heavy and the light, the darkness and the bright are brought together as a reminder of our fragility and strength in our interdependency from opposite sides of the world and species’ spectrum. Without our breath, given by the Amazonian forest , our personal human life is to be challenged: “Vanitas vanitas” 


Sit and See Light as a Feather est une installation performative qui invite le spectateur à participer à une méditation  d’une minute au coeur de la sculpture. L’installation est construite de différents éléments sculpturaux : sur un tapis, se faisant face, un tabouret avec un bougeoir et une bougie formée par l’assemblage d’un os humain et d’une plume d’un perroquet amazonien.  À côté  de la plume et de l’os se trouve un tabouret fabriqué à partir des branches restantes de L’arbre de la connaissance chu une sculpture monumentale récemment exposée au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles. Sur la surface du tabouret se trouvent des traces vermiformes de scolytes. Ces traces, qui ressemblent à des puces informatiques dans le bois de pommier, ont été dorées avec de l’or provenant d’ordinateurs recyclés. Il est su que l’exploitation minière nécessaire à la production de la technologie constitue une menace permanente pour l’environnement. La propagation dramatique des scolytes, qui a causé la mort d’une partie importante des forêts européennes, est elle-même le résultat du réchauffement climatique et de l’agroforesterie intensive. Nous sommes sans cesse remis en question face alors que nous chutons hors de notre paradis terrestre, devant l’ironie que notre quête inépuisable de richesse, de communication et de connaissance finisse par en détruire la source. Sur ce siège, le spectateur contemple l’os d’un bras humain. Cette partie normalement invisible de notre corps, maintenue dans l’obscurité de notre chair, est ici surmontée par la légèreté d’une plume de perroquet d’Amazonie. Le lourd et le léger, l’obscurité et la lumière sont réunis pour nous rappeler la fragilité et la force de notre interdépendance, de part et d’autre du spectre des espèces en ce monde. Sans le souffle invisible que nous octroie la forêt amazonienne  notre vie humaine personnelle peut disparaître: “Vanitas vanitas”.